Retranscription audio de notre interview avec Ines N, trésorière du CSE Stanley France Service
Juste pour commencer, est-ce que vous pouvez me dire le nom de votre entreprise, le nombre de salariés où ça se situe plus précisément ?
« Alors, l’entreprise s’appelle Stanley France Service, c’est une société du groupe Stanley Black et Decker. Nous sommes aujourd’hui multisite, c’est une entreprise qui a plusieurs entités en France et notre CSE Stanley France Service est à Morangis mais nous avons des sites à Besançon ou encore à Dardilly. Nous sommes 76 salariés répartis un peu équitablement, une majorité dépend maintenant de Dardilly qui est le siège de l’entreprise.”
Quel rôle avez-vous au sein de la société ?
« Je fais du supply planning, des approvisionnements et du planning d’approvisionnement. Parallèlement à cela j’ai une fonction d’élu et de trésorière du CSE. »
Vous avez toujours été trésorière du CSE ou c’est une nouvelle fonction que vous avez eu ?
« Depuis mon élection oui je suis trésorière. »
Depuis combien de temps exercez-vous cela ?
« Depuis un peu plus de 2 ans, en novembre 2021. »
C’était une élection pour 4 ans ?
« Initialement pour 2 ans car nous avions eu des élections partielles et les élections en novembre 2023 ont été prorogées. »
Pour le moment le nombre d’élu n’a pas évolué ?
« Non, nous sommes restés comme cela depuis le début. »
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir trésorière et membre du CSE ?
« J’avais envie de m’impliquer un peu plus dans l’entreprise parce que ceux qui étaient là auparavant, je ne dis pas qu’ils ne faisaient rien, ils faisaient des choses mais je trouvais que c’était très limité en termes d’actions et dans le temps. Je ne trouvais pas cela assez dynamique alors quand j’ai eu les élections je me suis dit que j’aurais des nouvelles idées pour faire vivre un peu plus le CSE donc je me suis présentée et je vais tâcher de faire de mon mieux. »
Vous aviez une appétence particulière pour les éléments financiers ou pas du tout ?
« Non pas du tout mais j’aime bien ce genre de défi ! Au club de sport je m’implique, dans ma copropriété je m’implique, à l’école de ma fille je m’implique et j’avais envie de savoir de l’intérieur comment ça se passait et d’être partie prenante, je trouve ça intéressant. C’est à la fois pour défendre des causes et pour apprendre et découvrir. »
Avez-vous pu bénéficier de formations CSE ?
« Oui, nous avons eu une formation mais c’était une formation générale pour tous les élus parce que nous étions une nouvelle équipe et j’ai ensuite appris sur le tas, je me suis documentée, j’ai posé des questions, voilà j’ai commencé mes missions de trésorière. »
Au début, quelles étaient les premières missions du CSE, les premières idées ?
« Nous avons récupéré les idées et les projets de nos prédécesseurs, chaque début d’année ils proposaient ce qu’on appelle une allocation offerte à chaque collaborateur. C’est une somme qui dépendait de ce qui était disponible soit en forme de remboursement pour un club de sport soit en remboursement ou une participation à un voyage soit en chèque vacances. On a gardé cette idée-là car elle plaisait bien aux collaborateurs. Il y avait également la vente de tickets de cinéma qui étaient achetés directement auprès des distributeurs Pathé, UGC et MK2 deux fois par an mais en dehors de ça il ne se passait rien et je trouvais ça vraiment dommage. »
J’imagine qu’il n’y avait pas d’interlocuteur au CSE pour les salariés ?
« Si, ils étaient là mais bon, qu’est-ce qu’ils allaient proposer puisqu’il y avait pas de billetterie et il n’y avait pas d’événements particuliers. »
Pour faire bouger les choses, vous êtes allée défendre cette cause là auprès de la direction ou aviez-vous déjà un budget disponible ?
« Nous avions déjà le budget, on l’a eu à la première réunion du CSE. Mais je savais qu’on était pas assez puissant et pas assez nombreux pour avoir notre propre billetterie et pouvoir proposer des choses régulièrement car ça demande un travail à plein temps. On ne pouvait pas embaucher quelqu’un ou créer un poste en interne mais je savais à l’époque qu’il existait des plateformes spécialisées qui faisaient ça très bien, c’est leur métier donc j’ai cherché des plateformes CSE et je me suis renseignée. J’ai fait des recherches et j’en ai sélectionné quelques-unes. »
Sur quels critères vous êtes-vous basée pour choisir votre plateforme d’avantages salariés ?
« Dans un premier temps sur les réductions de tickets de cinéma car je savais à combien nos prédécesseurs vendaient les tickets qu’ils achetaient directement aux distributeurs donc je voulais voir si les réductions s’approchaient de cela. La grande différence c’est que ça nous permettait, au lieu de proposer aux collaborateurs d’acheter 20 places deux fois par an, de les acheter au fil de l’eau dans l’année quand ils en avaient envie. J’ai regardé aussi s’il y avait une offre voyage et enfin comment la plateforme appréhendait les interactions avec la société. Pour moi le relationnel est très important, comment allait se passer la communication entre nous et la plateforme ? Quelle est la relation avec le support ? »
Vous avez toujours eu Laury comme account manager ou c’est une personne qui a changé ?
« Oui, ça a toujours été Laury comme interlocutrice dédiée pour nous. »
J’imagine que c’est quand même bien d’avoir une stabilité dans la personne qui vous suit ?
« Oui tout à fait ! Nous avons eu également Myriam pour les prestations concernant les élus tel que les séminaires »
Durant les premiers pas et la mise en place de la billetterie, comment cela a été accueilli par les salariés ?
« Ils étaient vraiment ravis au début car c’était quelque chose qu’ils ne connaissaient pas ! En plus de ça, on subventionne une partie des places de cinéma avec la réduction proposée sur la plateforme Club Employés. Ils les prennent quand ils veulent et puis toutes les offres proposées sur la plateforme en dehors de nos subventions permettent de dynamiser le CSE et de proposer d’autres produits. Après ça, nous avons mis en place les subventions sur les chèques vacances, notamment pour les vacances scolaires. Le CSE prenait en charge 11€ sur chaque chèque de 20€, limité à 7 chèques par salarié. »
Oui, là ça commence à devenir plus qu’intéressant !
« Oui parce que du coup ça rentre dans dans l’événement URSSAF qui permet d’avoir une exonération de charge ! Laury nous a très bien expliqué là où on pouvait avoir des exonérations.
Une autre très bonne idée, c’est le système de cagnotte valable sur toute la plateforme. Au lancement de la plateforme on a offert 50 € sur la cagnotte de chaque collaborateur pour qu’il découvre les produits et la plateforme, les gens ont adoré. »
C’est en soit la meilleure utilisation possible d’une plateforme de réduction, celle de jouer sur ce côté subvention !
« Oui, on essaie d’alimenter la cagnotte des salariés pour que la plateforme soit le plus utilisé possible parce que plus elle est utilisée, plus on découvre de réductions. Avant de faire un achat chez un prestataire extérieur, par exemple Zalando ou La Redoute, je regarde toujours s’il y a un chèque cadeau ou un code promo.
D’ailleurs, j’avais diffusé un petit mail pour expliquer à chacun qu’avant d’acheter, il faut regarder s’il y a pas une réduction sur la plateforme Club employés. Et c’est comme ça aussi qu’on voit des ruptures et je demande à Laury de faire des réapprovisionnements. »
Est-ce qu’il y a des salariés qui remontent des besoins particuliers ?
« Alors certains m’avaient dit qu’il n’y avait pas beaucoup d’offres de parc d’attractions et de loisirs autour de Besançon oui, et après l’avoir dit à Laury, on a pu profiter de nouvelles offres justement. On a fait beaucoup de choses, Laury était ravie et je crois qu’elle m’a dit qu’on était même un des clients les plus dynamiques ! »
On sent que vous êtes heureuse d’utiliser la plateforme mais aussi heureuse de la proximité avec Laury, votre account manager dédié, c’est ce qu’on cherche de pouvoir établir un contact de confiance et de proximité entre nos clients et Club Employés
« Il y a un bon retour aussi des salariés ! Lorsqu’ils ont un problème, on leur demande de ne pas s’adresser directement à nous, le CSE, mais de prendre contact avec le service support. C’est ce que je cherchais quand j’ai sélectionné une plateforme, je ne voulais pas faire de la maintenance, il me fallait vraiment un prestataire qui s’occupe de répondre en direct aux salariés sans que ça passe par nous. C’est pour ça que la sélection n’était pas forcément la moins chère, c’était tout le support qu’il y avait derrière aussi. »
On sait que cela peut vite prendre du temps oui
« C’est un métier, ah oui ! Et puis surtout la mission d’un trésorier du CSE c’est n’est pas que de gérer les Activités Sociales et Culturelles et la plateforme. »