Le “brown-out” : la perte de sens au travail
“Mais qui suiiis-je ? où vaiiis-je ? que faiiis-je ?
On connaît tous le “burn-out”, mais aviez-vous déjà entendu parler du “brown-out” ? Il s’agit là de son petit frère ou disons la toute première étape vers le chemin du “burn-out”. Phénomène dans la sphère professionnelle et qui se traduit littéralement par “une baisse de courant” est une autre conséquence de ce à quoi le salarié peut être confronté dans son travail.
Il est fréquent de faire une rétrospective de notre vie à des étapes importantes de celle-ci comme le cap des 40 ans par exemple ou bien lors d’événements exceptionnels. On connaît tous l’expression “tu fais ta crise de…”.
Ces questions peuvent avoir un effet positif ou négatif selon la personne et la situation. Il peut en découler une remise en question et une perte de sens a ce que l’on fait. Et bien, il en est de même au travail. Le salarié va se poser de multiples interrogations, remettre en doute sa carrière et ses capacités et cela davantage lors de situations exceptionnelles telle que le confinement.
Le « brown-out » : de quoi s’agit-il vraiment ?
Nombreux sont les salariés qui se retrouvent à exercer un métier dévalorisant en comparaison à leurs compétences. Cette situation va alors entraîner sur un temps plus ou moins long, un désengagement du salarié dans ses tâches et une qualité de travail diminuée. Majoritairement, les salariés touchés ont un bagage important en études ou encore en expériences et n’ont pas la possibilité de prendre des décisions et d’évoluer dans leur carrière comme ils le souhaitent.
Bien que ce mal-être au travail ne soit pas reconnu comme une maladie, cet état d’esprit n’en reste pas moins dangereux pour la santé des salariés. La quête de sens dans une vie est devenue essentielle pour être heureux que cela soit dans son travail ou dans sa vie personnelle. Ainsi, de nombreuses études ont été réalisées pour comprendre ce phénomène de « brown-out » et trouver des solutions pour y remédier.
Comment prévenir le « brown-out » ?
Contrairement au “burn-out“, le « brown-out » ne se voit pas forcément. Le salarié va continuer ses tâches jusqu’à ce qu’il arrive au point de non-retour. Il est donc important que l’employeur soit attentif à ses salariés et à la qualité de vie au sein de ses bureaux. Il doit régulièrement se poser les bonnes questions qui sont :
- Le salarié est-il toujours motivé lorsqu’il accomplit les tâches ?
- Est-il désengagé professionnellement ?
- Est-il plus irritable ?
- Dénigre-t-il son travail accompli ?
Si les réponses à ses questions ne sont pas celles attendues alors l’employeur doit accompagner le salarié afin qu’il retrouve du sens à son métier.
Mais il en va aussi du salarié d’être attentif à ce qu’il ressent pour prévenir le brown-out. Pour cela, il doit se poser aussi les bonnes questions qui sont :
- Ai-je le sentiment d’être utile au travail ?
- Est-ce que j’exerce des tâches que je comprends ?
- Est-ce que je suis motivé ?
- Mon travail a-t-il du sens ?
- Cette situation me fait-elle souffrir ?
Si les réponses, ne conviennent pas alors il est important d’en parler à son entourage ou encore des spécialistes et par la suite, faire des choix pour son bien-être. Dans cette situation, il est nécessaire de retrouver confiance en soi et croire en ce que l’on peut accomplir. Il peut être possible de montrer à ses employeurs que l’on vaut bien plus que cela et négocier avec eux les missions sur lesquelles il est possible de travailler.
L’autre option peut être de chercher un travail qui correspond bien plus à ce que l’on est tout en prenant soin d’assurer ses arrières. Le changement peut avoir du bon !
Et vous ? Vous connaissiez le « brown-out » ? N’hésitez pas à nous le dire en commentaire ! Si vous souhaitez plus d’informations sur le bien-être en entreprise et les outils simples à mettre en place au quotidien pour augmenter les avantages de vos salariés, rendez-vous vite sur notre site !!
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